Les ailes du rêve – Guide pédagogique

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Ce scénario met en scène un groupe de quatre jeunes qui tentent d'organiser un voyage de groupe en Europe avec l'aide de la Maison des Jeunes. Outre les défis propres à un tel projet, leur parcours sera ponctué d'embûches suite aux épisodes de consommation de deux des membres de l'équipe. Cette histoire est l'occasion d'illustrer différentes facettes psychologiques, sociales et familiales pouvant donner lieu à la consommation

Pourquoi un texte dramatique ?

La représentation d'une réalité sous forme dramatique fournit aux intervenants un contexte et un prétexte pour aborder des questions qu'il serait parfois difficile de soulever directement (style « Vos parents se droguent-ils ? »). Par le biais de la discussion sur les personnages et leurs actions, les jeunes peuvent exprimer un peu de ce qu'ils vivent ou voient vivre tout en en restant à un niveau relativement impersonnel.

Par la dramatisation, on amène aussi le lecteur à éprouver une certaine empathie pour les personnages, de sorte que la compréhension des situations découle autant des émotions que de l'intellect et les «messages» passent mieux. Les textes dramatiques nous tendent un miroir pour observer ce qu'autrement on ne voudrait peut-être pas voir et nous donnent les mots pour en parler.

Un texte en dialogues.

Le scénario est divisé en dix-neuf étapes de longueur à près égale. Le texte se compose presque entièrement de répliques entre les personnages (sauf de petits passages constitués par des messages ou des délibérations mentales). Au plan de la mise en page, l'alternance de couleurs est là comme une aide à la lecture, pour aider à distinguer clairement les répliques, mais il n'y a aucun lien entre une couleur et un personnage.

Les phrases sont généralement courtes et les phrases plus longues reflètent la langue orale simple des conversations familières. Des fiches lexicales viennent aussi expliquer le sens de certains mots ou expliciter le sens de mots présumément connus.

La langue du texte.

Sauf dans certains passages, les phrases sont écrites en français normatif, ce qui facilite la lecture car la transcription écrite de l'oral exige un certain entraînement de la part du lecteur [ comparer « I' nn'a pas eu trop souvent d'ça ici » / « Il n'y en n'a pas eu trop souvent de ça ici » ; « C'trop beau pour êt' vrai » / « C'est trop beau pour être vrai.»]. Cela ne préjuge pas non plus du niveau de langue de l'usager. Mais si on procède à une lecture orale du texte, il est toujours possible de le faire en reproduisant cette fois les particularités de la langue parlée ; l'inverse serait plus difficile.

Les accompagnements sonores.

Chaque épisode est associé à une bande sonore qui contribue à rendre plus palpable l'ambiance de la situation. Par exemple, lorsque les choses se déroulent normalement, il y a un accompagnement caractéristique de ce type de situation. En entrevue ou en confidence, l'accompagnement est en conséquence; etc. Mais on peut lire le texte aussi sans audio.

Une double intrigue

La progression narrative se fait autour d'une double intrigue : les péripéties liées à l'exécution du projet d'équipe et l'évolution de la situation personnelle des personnages aux prises avec une consommation abusive.

Ces deux volets sont d'égale importance, puisque c'est par rapport à l'horizon du projet - qui représente la réalité de la vie et ses défis - que la drogue devient un problème et que ce problème acquiert sa dimension collective. Le récit s'attarde donc à susciter des situations relatives au projet mais parfois sans lien direct avec la thématique des drogues, car c'est cela qui donne une touche de réalisme à l'ensemble et qui crée la tension nécessaire à l'évolution des personnages : la progression du projet sert de contre-point à la tentation de stagnation et d'ensilement dans la drogue.

Dans la seconde partie de l'histoire, plusieurs épisodes sont constitués de rencontres avec un/e intervenant/e, un animateur ou un professeur. Ces épisodes ne visent pas à inculquer aux personnages tel comportement ou telle idée, mais à les faire réfléchir (et incidemment, à leur donner un vocabulaire pour exprimer leur vécu ; une partie de ce vocabulaire fait d'ailleurs l'objet de fiches lexicales). Ainsi, les adultes jouent pleinement leur rôle de guides mais justement, ils ne censurent ni n'imposent, ils guident. Par leurs questions souvent pointues, ils amènent les personnages à acquérir une vision plus globale d'eux-mêmes et de leur situation de vie.

Dans la seconde partie de l'histoire, plusieurs épisodes sont constitués de rencontres avec un/e intervenant/e, un animateur ou un professeur. Ces épisodes ne visent pas à inculquer aux personnages tel comportement ou telle idée, mais à les faire réfléchir (et incidemment, à leur donner un vocabulaire pour exprimer leur vécu ; une partie de ce vocabulaire fait d'ailleurs l'objet de fiches lexicales). Ainsi, les adultes jouent pleinement leur rôle de guides mais justement, ils ne censurent ni n'imposent, ils guident. Par leurs questions souvent pointues, ils amènent les personnages à acquérir une vision plus globale d'eux-mêmes et de leur situation de vie.

Une pédagogie de la conséquence

Nulle part n'est-il dit explicitement que consommer est mauvais en soi. Mais toute l'histoire tourne autour des conséquences personnelles et sociales que cela peut entraîner. Les personnages qui sont concernés par la consommation le sont sur le mode de l'excès. Plusieurs personnages ne consomment pas ou refusent de le faire. De plus, la Maison des jeunes, qui constitue le cadre principal de l'action, a un règlement anti-consommation.

Par contre, la consommation de cocaïne et d'amphétamines (speeds) est présentée comme susceptible de mener à l'abus. Encore là, rien dans le scénario ne dit que les personnages n'auraient jamais dû y toucher. On mentionne même qu'il y a effectivement un plaisir ou des effets de performance qui s'y rattachent, dans une phase initiale… qui ne dure pas. On voit un personnage qui abuse de la coke et qui arrête ensuite sa consommation pendant des années, pour la reprendre plus tard. Donc, on ne présente pas l'abus comme une fatalité, ce qui de toute façon serait contraire à la vérité et plutôt désespérant comme message. Mais on montre que le risque est toujours là et que, selon les circonstances, ce risque devient souvent réalité.

Le scénario évolue de manière à centrer de plus en plus l'attention sur les conséquences personnelles et sociales d'une consommation abusive et sur les motivations des personnages et les circonstances qui les amènent à consommer. Le dévoilement progressif de ces causes est le véritable moteur de l'intrigue, le postulat étant que les causes et les circonstances mènent à l'abus et non les substances elles-mêmes. Par contre, sans trop entrer dans les détails, le scénario décrit tout de même les conséquences psychologiques et comportementales d'une consommation abusive.

Les questions de réflexion.

Ça et là dans le texte, on trouve des questions à choix multiples, pour stimuler une lecture «proactive» du texte. On n'indique cependant aucune bonne ou mauvaise réponse. Le but est d'amener le lecteur à se projeter dans les situations décrites et à exercer une réflexion personnelle. Les choix de réponses sont le plus souvent formulés de manière à présenter différents aspects d'une situation, ce qui rend la notion de bonne ou mauvaise réponse moins pertinente, l'important étant de faire saisir les divers points de vue nécessaires pour en arriver à une idée juste.

Ces questions sont des outils d'intervention tout désignés pour les enseignants et animateurs... à condition qu'eux-mêmes y aient préalablement réfléchi. Il est possible qu'un lecteur choisisse une réponse qui est visiblement mauvaise. Cela fournit à l'intervenant une indication soit de son degré de compréhension du texte, soit de son attitude face au problème soulevé, soit de son ignorance. Par exemple, il y a une question qui porte sur le vendeur de drogue, le pusher :

D'après vous, quel est le principal intérêt de Victor dans la vie ? La drogue
Les amis
L'argent

D'après le comportement du personnage dans l'histoire, l'argent est clairement sa motivation principale, bien que son côté délinquant en fasse aussi un adepte de la drogue. Mais un jeune ayant une image biaisée ou idéalisée du rôle de pusher ne le verra peut-être pas.

Certaines questions sont plus délicates. Par exemple, suite à l'échange suivant :

Waban - On ne peut pas faire la police et surveiller pour voir si un tel consomme ou pas. Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, consommer ? Fumer un joint de temps en temps, ou prendre une bière, est-ce que c'est ça, consommer?
Claudie - Le problème n'est pas là. C'est dans le fait que bien des jeunes qui commencent à consommer n'en restent pas longtemps à un petit joint ou une seule bière de temps en temps. Il est là, le problème.

voici la question posée :

Que pensez-vous de l'analyse de Claudie ?
Elle exagère●. Elle a raison : les jeunes abusent souvent. Elle semble penser qu'il n'y a pas de problème à prendre une bière ou fumer un joint de temps en temps. Si Claudie pense qu'il n'y a pas de problème à consommer légèrement, on remarque qu'elle-même semble ne rien consommer.

On n'encourage pas ici la consommation modérée, mais on ne la condamne pas non plus. Cette ouverture est plus susceptible de faire s'exprimer les jeunes qu'une attitude tranchée en oui-non. Par contre, dans le module des contenus thématiques, on explique en quoi la consommation de substances, surtout de manière abusive, peut être nocive pour un cerveau en développement : la meilleure attitude est de retarder le plus possible le début de la consommation. Par exemple, l'alcool peut avoir un effet physiologique bénéfique, à certaines conditions, mais cela est vrai pour les adultes, pas pour les jeunes. De plus, il va sans dire que plusieurs drogues sont toujours nocives et ce, pour tous.

L'exploitation du texte

Plusieurs jeunes pourront lire l'histoire d'une traite. Mais la division du scénario en dix-neuf étapes facilite la lecture par tranches.

Dans un groupe, il peut être stimulant de faire lire le texte à haute voix. Les répliques se prêtent bien à ce genre de lecture, d'autant plus que les phrases sont simples. Ou encore, certains épisodes peuvent être lus silencieusement et d'autres, à haute voix.

Comme il s'agit d'un texte dramatique, celui-ci peut servir à une pièce de théâtre. Plusieurs formules sont possibles. On peut jouer intégralement la pièce avec décors et tous les personnages sur scène.

On peut aussi faire une lecture avec décors multimédia et bande sonore : les étapes peuvent être introduites par un narrateur qui situe le lieu et le moment de l'action. Les personnages ne jouent pas, mais ils doivent lire avec la même expressivité et les mêmes intonations ; les lecteurs pourraient même se déplacer les uns par rapport aux autres selon les épisodes. On peut aussi condenser certains passages, à condition de ne pas couper d'information esentielle à la compréhension des personnages et des situations, car on réduirait alors l'impact du texte.

L'exploitation du texte en contexte scolaire

En contexte scolaire, on s'attendrait à ce que les questions de réflexion soient plus systématiquement couvertes, même si elles n'ont pas forcément à l'être toutes, puisque ce texte a d'abord une portée didactique par rapport à la thématique de la drogue. Les questions sont conçues dans ce but. Les fiches lexicales constituent aussi un matériau qui s'intègre naturellement à une démarche d'enseignement. [Voir dans ce guide la rubrique LEXIQUE.] Concernant le texte en tant que tel, l'enseignant/e pourra cependant mener un questionnement de type plus classiquement littéraire.
- Est-ce que la psychologie des personnages est vraisemblable ?
- Y a-t-il des passages qui sont particulièrement révélateurs du caractère de chacun ?
- À partir de ce qu'on sait d'eux, comment pourrait-on imaginer leur réaction dans telle autre situation ?
- Le déroulement de l'action est-il logique ? Y a-t-il des trous qui nous laissent sur notre faim ou si tout est complet ? Y a-t-il des longueurs ?
- Dans l'histoire, quel genre de texte trouve-t-on ? Des descriptions ? Des récits ? Des échanges argumentatifs ? Des instructions ? ...
- Le style du texte est-il imagé ? répétitif ? plutôt neutre ? poétique ?
- Le récit est-il mené de manière trépidante ? lente ? avec ou sans épisodes parallèles par rapport à l'action principale ?
- Etc...

Les QUESTIONS DE RÉFLEXION
dans
LES AILES DU RÊVE

● Étape 1 : Le projet

D'après vous, quel sera le plus grand défi de ce comité ?
1
Être constant dans son travail.
2
Être discipliné
pour bien faire les tâches et travailler en groupe.
3
Trouver de l'argent.
4
Garder sa motivation jusqu'au bout.

Pourquoi Victor offre-t-il un joint gratuit à Waban ?
1
Par amitié. Il est content de partager ce qu'il a avec Waban.
2
Par amitié, mais aussi avec l'arrière-pensée● que Waban va devenir un client, car Victor sait maintenant que Waban a de l'argent de poche.
3
Victor n'agit pas par amitié. C'est simplement une stratégie● de vendeur pour augmenter sa clientèle.
4
Victor sent que l'attitude de Waban est ambigüe● : il n'est pas indifférent à la drogue, même s'il ne veut pas trop le montrer. Alors,Victor lui offre une consommation pour le faire pencher de son côté à lui.

● Étape 2 : La formation du comité

Dans la même situation,comment réagiriez-vous ? Plutôt comme Claudie.
Plutôt comme Waban.

Comment interpétez-vous l'attitude de Waban ?
1
Waban est sincère dans son intention et il n'y touchera pas vant longtemps.
2
Sur le coup, Waban est sincère dans son intention, mais à la prochaine occasion il va recommencer.
3
Waban se dit qu'il n'y touchera pas avant longtemps, mais il se laisse une porte de sortie : «avant longtemps», ça ne veut pas dire «plus jamais».

● Étape 3 : Les règles du comité

Pour le comité, se donner des règles de fonctionnement est … une perte de temps
utile mais pas indispensable
nécessaire

Pourquoi Marilou a-t-elle si peur de ne pas pouvoir faire la tâche ?
D'après vous, qu'est-ce qui embrouille son esprit ?
Elle doit avoir un problème ... 1. d'apprentissage.
2. de concentration.
3. de consommation.
4. d'insécurité.

● Étape 4 : Où aller ?

D'après vous, quel est le principal intérêt de Victor dans la vie ? La drogue
Les amis
L'argent

Est-ce un hasard si la mari vendue par Victor contient du PCP ?
1
Oui, c'est un hasard parce que les vendeurs eux-mêmes ne savent pas toujours ce qu'il y a dans leur produit.
2
Non, ce n'est pas un hasard. Ceux qui approvisionnent Victor mettent du PCP pour rendre les consommateurs plus dépendants.
3
C'est peut-être un hasard. Mais Victor, lui, sait qu'il y en a et il en connaît les effets.

● Étape 5 : L'annonce du projet

Que pensez-vous de l'analyse de Claudie ?
Elle exagère●. Elle a raison : les jeunes abusent souvent. Elle semble penser qu'il n'y a pas de problème à prendre une bière ou fumer un joint de temps en temps. Il n'y a peut-être pas de problème, mais on note qu'elle-même ne prend rien.

La Maison des Jeunes a-t-elle raison de ne pas accepter dans ses locaux qu'on soit sous l'influence de la drogue ? Oui.
Non.
Il devrait y avoir des exceptions.
Pourquoi ?


● Étape 6 : Préparation des activités

Que pensez-vous de la réaction de Claudie à l'information de nature historique que Waban voulait apporter ?
Claudie est tellement absorbée● par sa tâche que son esprit devient borné●. L'information est intéressante, mais Waban aurait dû avoir aussi les renseignements pratiques. Ce type d'information n'a rien à voir avec le projet et Claudie a raison.

Le comportement de Marilou pose un problème à l'équipe.
Que pensez-vous de leur décision ?
Le groupe devrait s'occuper davantage de Marilou et moins des réactions externes. Rodrigue a raison. Le groupe fait bien d'encourager Marilou mais ce n'est pas à eux à jouer aux intervenants. Les membres devraient chercher à régler les problèmes de Marilou entre eux.

Waban pense qu'il est coïncé. Qu'est-ce qui fait qu'il se sent coïncé ?
Quelles sont les conséquences de dire oui ou de dire non ?
CHOIX que Waban pourrait faire.
Pour avoir la paix au plus vite, je devais y aller et ensuite je pourrais tourner la page. Pas maintenant.Plus tard Garde ta drogue, garde l'argent. Je n'en veux plus. Tu penseras ce que tu voudras.
Conséquence
Se débarrasser du problèmepar la consommation. Reporterle problème. Régler le problèmeen refusant de consommer.

D'après vous quelle est la meilleure attitude ?

CHOIX de Claudie
Accepter d'être seule parfois. Éviter la solitude à tout prix.
CONSÉQUENCES :
(Qu'en pensez-vous ?)
Planifier davantageses activités pour ne pas s'ennuyer.
D'accord      Pas d'accord
Accepter de consommer, au moinsun peu, pour être avec d'autres.
D'accord      Pas d'accord
Suivre ses propres intérêts et développer son autonomie.
D'accord      Pas d'accord
Sacrifier parfois ses intérêt réels pour être avec la gang.
D'accord      Pas d'accord
À la longue, intérêt plus larges, vie plus variée.
D'accord      Pas d'accord
À la longue, moins d'activités,plus de consommation.
D'accord      Pas d'accord

● Étape 7 : Recrutement

Marilou a-t-elle raison dans son attitude ?
NON OUI NON OUI
C'est à elle et non aux autres à régler ses problèmes. En ne disant pas la vérité sur lui, Waban lui a laissé croire qu'il pouvait lui apporter un soutien. Marilou avait déjà un problème avant d'être dans l'équipe. Elle avait dit qu'elle voulait arrêter de consommer et c'était clair qu'elle cherchait à se tenir avec des amis qui ne consomment pas.

● Étape 8 : Planification des opérations

Que pensez-vous de l'attitude du parent ? Le parent n'est pas disposé à discuter avec son jeune pour lui faire comprendre qu'en changeant de comportement, il pourrait faire partie du voyage.
Le parent a raison de défendre son jeune.
Le parent a lui-même/elle-même de la difficultéà accepter qu'il y ait des règlements de base.
Le parent a raison de veiller à ce que le règlement s'applique vraiment à tout le monde.

● Étape 9 : Financement

Comment expliquez-vous de l'attitude des trois filles ?
Elles expriment maladroitement leur déception de ne pas faire partie du voyage.
Elles sont tout simplement envieuses et n'ont pas l'intention de faire l'effort nécessaire pour participer.
Elles consomment et les règlements de participation les dérangent.
Elles sont surprises de voir que Marilou pourrait se distinguer. Elles veulent la voir rester à leur niveau.

● Étape 10 : Le projet est en péril

Que pensez-vous de la réaction de Claudie à la défection de Waban (« Waban, j't'haïs ! ») ?

Quel scénario vous semble le plus probable ?
1- Waban va revenir et le comité va reprendre ses activités.
On aura seulement perdu un peu de temps.
2- Claudie et Rodrigue ne suffiront pas à la tâche et le projet va tomber.
3- Claudie et Rodrigue vont réussir à trouver d'autres personnes pour remplacer
Marilou et Waban et le projet va suivre son cours.
4- Le projet va continuer mais les jeunes vont manquer de temps et d'argent.
Leur voyage sera moins intéressant qu'il aurait pu être.

D'après vous, Waban aurait-il pu éviter d'en arriver là ?
OUI NON OUI
en évitant de confondre sa performance artificielle avec ses capacités naturelles. Il ne pouvait pas savoir que les drogues auraient cet effet sur lui avant d'avoir essayé. Au lieu de se fier à Victor, qui cherche à faire de l'argent comme pusher, il aurait pu se renseigner sérieusement sur les drogues.


● Étape 11 : Relance du comité

Marilou se perçoit comme pas bonne. A-t-elle raison ?
OUI NON NON
car il y a plusieurs points négatifs dans sa vie. Elle se rend responsable d'une situation qui ne dépend pas uniquement d'elle. Elle a une imagée déformée d'elle-même qui lui fait voir ses défauts, mais pas ses qualités.

● Étape 12 : Poursuite des activités

Quand il vous arrive d'être moins motivé, que faites-vous pour retrouver votre énergie ?

Que pensez-vous des réactions de Waban ? Waban avait tout simplement un problème de drogue et il ne voulait pas perdre la face en l'admettant.
Waban a vécu une déception en voyant comment le projet évoluait. Comme il ne parvenait pas à formuler clairement son malaise, il s'est tourné vers la drogue pour oublier son problème.
Waban était pris dans une contradiction :il voulait fuir son malaise dans la drogue tout en le cachant aux autres et en même temps, il espérait qu'on s'apercevrait que quelque chose n'allait pas.

Si Waban avait senti que sa vision du voyage était partagée par le comité, aurait-il été moins porté à consommer ?
Non, ça n'aurait rien changé parce que son désir d'explorer les drogues était plus fort que toute autre motivation.
Oui, il aurait continué à s'impliquer dans son projet et ça l'aurait détourné des drogues.
Il aurait consommé quand même, parce que c'est ce qu'il voulait, mais il se serait arrêté avant de tomber dans l'abus.
Ça l'aurait aidé à ne pas consommer, mais il aurait dû faire un grand effort pour vaincre son attirance.

● Étape 13 : Les préparatifs achèvent

Partagez-vous l'idée que Waban se fait d'un voyage ou s'il complique trop les choses ?

Comment comprenez-vous l'attitude de Waban ?
Est-ce une ruse pour réintégrer le projet ou s'il est sincère ?

Waban est sincère : il a lancé ce projet et même s'il n'y est plus, il voudrait que quelque chose de sa vision subsiste. Ainsi, ce ne serait pas un échec complet pour lui.

C'est une ruse pour se faire demander de revenir.

Il est sincère :il avait besoin de clarifier les choses avec ses amis pour se libérer l'esprit et vraiment tourner la page.

● Étape 14 : Les familles

Comment Waban pourrait-il améliorer sa communication avec les autres ? Dire franchement ce qu'il a à dire, sans se préoccuper exagérément de la réaction que les autres pourraient avoir.
Quand il ne réussit pas du premier coup à dire ce qu'il voudrait, continuer à dialoguer au lieu de bloquer. La bonne façon de dire les choses nous vient souvent en parlant.
Arrêter d'être sur la défensive par peur d'être jugé. Quand les autres sentent sa crainte, ça peut les empêche de communiquer spontanément avec lui.

Est-ce que la famille de Marilou sera un jour une vraie famille ?
Oui Non On ne sait pas.
À force de le vouloir, Marilou va amener tout le monde à s'entendre et à s'unir. C'est trop tard. Elle peut quand même continuer à exprimer son désir et rester proche de sa petite sœur, mais elle ne doit pas entretenir de trop grandes attentes. Ce n'est pas impossible. Marilou n'a pas de contrôle sur la vie des autres, mais peut-être qu'elle peut les influencer.

● Étape 15 : Le départ

Dans leur conversation, les jeunes ont soulevé plusieurs points.
Quand beaucoup de gens autour de soi font des choses qu'on ne veut pas faire ou qu'on ne veut plus faire, ça peut être difficile d'y échapper et on a besoin d'aide.
Il faut un projet ou un intérêt pour nous amener à choisir un mode de vie différent.
Il faut croire en soi-même pour avancer.
D'après votre expérience de vie ou de ce que vous voyez autour de vous, qu'en pensez-vous ?


● Étape 16 : Le père de Marilou

À l'école secondaire, diriez-vousqu'Harold a subi du racisme ?
Non.
Les élèves marginaux ont malheureusement souventce genre de problème.
Oui.
Il était victime de harcèlement parce qu'il était Indien.Des parents parlaient de lui comme un Sauvage.

Que peut-on dire du parcours scolaire d'Harold ? VRAI FAUX
Il n'a pas eu toute l'aide dont il aurait eu besoin.    
Il manquait de persévérance.    
Son père aurait dû l'encourager à mieux faire.    

● Étape 17 : Le retour

En tenant compte du caractère des personnages, croyez-vous que leurs projets de carrière sont réalistes ?
Oui.
Leurs projets reflètent bien leur personnalité et ils ont la capacité de réussir. Le fait d'avoir réalisé leur voyage est un indice de leur ténacité.
Peut-être pas.
Le fait qu'ils ont réussi à faire leur voyage les fait planer sur un nuage et les rend très optimistes par rapport à eux-mêmes.

Que veut dire Harold quand il parle de « misère par en-dedans » ?
C'est… C'est… C'est… C'est…
l'accumulation de toutes les frustrations et iinjustices subies, qu'il n'a jamais pu exprimer clairement. la désolation de voir sa famille et son milieu avoir les mêmes difficultés que lui. le sentiment d'être impuissant à changer sa condition et avoir une meilleure maîtrise de son destin, malgré ses connaissances et sa volonté de travailler. le fait de ne pas être heureux avec sa famille.

● Étape 18 : La chaîne

Harold pourrait faire plusieurs chosespour aider à changer son milieu.
Est-ce qu'il pourrait faire ceci :
Sûrement Peut-être
Commencer par mener lui-même une meilleure vie.    
Se rapprocher de ses enfants.    
Aider les gens autour de lui.    
Travailler avec d'autres personnes à obtenir de meilleures conditions de vie pour tout le monde.    
Montrer à des jeunes ce qu'il connaît de la vie en forêt.    
S'intéresser à ce que font les autorités et surveiller leurs décisions pour voir si c'est dans l'intérêt des gens.    

● Étape 19 : Le chant des sources

« Les ailes de mon être intérieur »
Comment comprenez-vous cette expression ?